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grand paris express - Page 16

  • REUNION PUBLIQUE DES HAUTS DE VANVES : LE POINT SUR LE CHANTIER DU GRAND PARIS EXPRESS MALGRE QUELQUES CRAINTES

    Le maire de Vanves a repris ses réunions publiques de quartier semestrielles en commençant, cette fois-ci par les Hauts de Vanves à l’école Larmeroux lundi soir, avec deux sujets récurrents pour ce quartier : le chantier de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy/Vanves/Clamart et les projets immobiliers dans le triangle d’or du Clos Montholon, en dehors des sujets d’actualité comme la nouvelle ligne de bus, le nouveau Vélib etc…

    Les représentants de la Société du Grand Paris (SGP) ont projeté un petit film en accéléré du ripage réalisé cet été à la mi-Août, de la dalle de 3000 tonnes qui sera le toit de la future grande salle de correspondance entre la ligne transilien et le métro automatique. « 200 riverains sont venus visiter le chantier ! Et nous les avons invité en Septembre sous la dalle, car nous avons commencé à terrasser » ont-ils indiqué. Ainsi, le groupement Horizon réalise des travaux de démolition et de terrassement pour libérer l’espace souterrain de la boîte gare, jusqu’au radier à  -26 m, entre les parois moulées  auparavant, ce qui va durer jusqu’au 3éme trimestre 2018,  avant de construire les planchers. Au fur et à mesure, des butons, sorte de grands tubes métalliques, sont progressivement mis en place pour soutenir ses parois moulées pendant la phase de creusement. Il est prévu de lourdes interventions pendant 14 week-ends en 2018 dont deux nécessiteront une interruption de  trafic en Janvier

    «Vous avez entendu des échos sur le financement. Le gouvernement n’a pas donné d’indications précises. C’est lié au projet de loi de finance 2018. A aucun moment, le tracé de la ligne 15 sud n’a été remis en question » a ajouté le maire de Vanves qui avait signé en tant que président du Comité Stratégique de la SGP avec Jean Yves Le Bouilllonnec, Président de son conseil de surveillance, une tribune dans le journal «Les échos» face aux menaces de réduction budgétaire du Grand Paris Express  et insister sur sa nécessité : « Aujourd’hui pour rejoindre nos deux villes en transport en commun, il faut quarante-trois minutes. Demain, quand le Grand Paris Express sera en service, il en faudra sept ! ». Et  sur le fait de ne pas ralentir ce projet « car la construction du Grand Paris Express représente un tremplin économique, un levier de croissance et d'emploi pour l'Ile-de-France et notre pays. Les travaux engagés sur la seule ligne 15 Sud fournissent à ce jour de l'activité à 163 PME, dont la plupart sont des entreprises franciliennes. Et ce n'est que le début... » expliquaient ils.

    «Il ne faut pas ralentir, car tout le monde attend le nouveau métro….L'élan créé par le nouveau métro ne doit pas être brisé. Ce projet d'intérêt national a été l'un des arguments forts qui a permis à Paris de décrocher les JO de 2024. Il est l'un des atouts majeurs de la candidature de la France à l'Exposition Universelle de 2025. Colonne vertébtale de la métropole, le Grand Paris Express est une réponse concrète aux enjeux de la COP21, en contribuant à la diminution de l'usage de la voiture individuelle et à l'amélioration des conditions de transport en Ile-de-France…. Moteur d'une métropole plus dynamique, plus inclusive et plus soutenable, le nouveau métro est un projet financé exclusivement par les ménages et les entreprises d'Ile-de-France. C'est un investissement pour la France qui n'impacte pas le budget de l'Etat alors qu'il profite au pays tout entier ».

    Demain : les projets immobiliers dans le triangle d’or

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : DES EMPLOIS D’INSERTION SUR LE CHANTIER

    Depuis le ripage de l’immmense dalle de béton sous les voies SNCF-Transilien au niveau de la gare de Clamart, à la mi-Août, les ouvriers creusent à l’abri de la dalle de couverture, pour libérer l’espace souterrain, mettant en place progressivement des grands tubes métalliques – appelés butons –  pour soutenir les parois moulées pendant la phase de creusement. Il est intéressant de noter à cette occasion, que ce chantier emploie des personnes en insertion 

    Pendant ce temps là, la Société du Grand Paris  (SGP)signe avec les collectivités locales, concernées par ce vaste chantier des  conventions de partenariat pour le développement de l’emploi dans les territoires intercommunaux traversés par le Grand Paris Express, comme ce fut le cas récemment avec la ville de Clamart et l’EPT  Vallée Sud Grand Paris. Elles visent à soutenir les initiatives des collectivités pour mettre en relation les entreprises et personnes en recherche d’emploi et faciliter les contacts entre les entreprises et les PME locales.  Elles permettent de traduire les engagements de la SGP en faveur de l’insertion et de l’accès à l’emploi. Elle demande à tous les attributaires de ses marchés de dédier un minimum de 5 % des heures de travail aux personnes en insertion (demandeurs d’emplois de longue durée, allocataires du RSA, jeunes non diplômé, etc…). Elle a également inscrit dans les marchés de construction du nouveau métro une part minimale de 20 % exécutée par des PME, en co-traitance ou en sous-traitance. « Cette réalité est déjà concrète sur les chantiers. Par exemple, 12 personnes en insertion ont déjà travaillé sur le chantier de la gare Fort d’Issy — Vanves — Clamart depuis le début des travaux, représentant plus de 8700 heures d’insertion, sur les 15 000 prévues par le marché attribué au groupement constitué de Bouygues Travaux Publics et Soletanche Bachy» a indiqué Philippe Yvin, président du directoire de la SGP. 51 personnes en insertion ont été employées depuis le début des travaux sur les chantiers de la ligne 15 Sud.  La moitié de ces personnes sont des jeunes de moins de 26 ans qui occupent des postes comme agent d’entretien, documentaliste, assistant de gestion ou encore ouvrier d’exécution. Ce groupement s’est aussi engagé à faire exécuter 185 M€ de prestation à des PME et 22 M€, soit 11% des engagements, sont déjà lancés à cette date.

    Les marchés de génie civil attribués pour la réalisation de la ligne 15 Sud représentent au total 1,1 million d’heures en insertion, soit 600 équivalent temps plein annuels. Lorsque les travaux de génie civil tourneront à plein régime, courant 2018, plus de 5000 salariés seront employés au même moment pour la construction de la ligne 15 Sud. «En matière d’insertion, toutes les sociétés ayant commencé les travaux respectent ou dépassent l’engagement de 5 % des heures travaillées dédiées à l’insertion. 106 contrats de travail sont déjà en cours d’exécution pour les cinq premiers des huit lots de génie civil de la ligne 15 Sud. Parmi ces contrats d’insertion, un tiers concerne des jeunes, un autre tiers des bénéficiaires du RSA et le dernier tiers des chômeurs de longue durée. Les huit lots de génie-civil de la ligne 15 Sud représentent 3,7 milliards d’euros. Sur ce montant, 20 % ont été attribués à des PME, conformément à l’objectif fixé par la SGP. 163 PME sont déjà mobilisées sur les chantiers. Un chiffre en phase avec l’ambition de la SGP de faire bénéficier les PME d’au moins 20 % de ses commandes» indique t-il.

     

  • LE CHANTIER DU GRAND PARIS EXPRESS FAIT AUGMENTER LA TAXE D’AMENAGEMENT DANS LE TRIANGLE D’OR DE VANVES

    La Note de Conjoncture publiée par l'Observatoire Foncier de la Région Ile de France  fait ressortir une forte dynamique des marchés fonciers en 2016. En progression de +7% avec 20,5 milliards d'euros échangés, les ventes se concentrent avant tout dans la zone urbaine, en particulier dans les territoires de la Métropole du Grand Paris (MGP), et autour des futures lignes de transport comme c’est le casà Vanves du côté du Cos Montholon. «Les quartiers des futures gares du Grand Paris Express ont vu les transactions foncières progresser de +26% en 2016, pour des valeurs cumulées en hausse de +28%. Cette forte dynamique en 2016, qui prolonge la reprise relevée en 2015, fait suite à la période de contraction des marchés observée depuis 2011. Cependant, elle s'accompagne d'une hausse des prix des terrains constructibles ». Mais ce n’est pas le cas à Vanves, car il n’y en pratiquement pas. 

    Vanves est bien sûr concerné, au clos Montholon, dans ce fameux triangle d’or pavillonnaire pour l’instant (Av. de la Paix, av du Général de Gaulle, Rue du Clos Montholon) et en environnement immédiat, où 700 logements devraient être construit d’ici 2024 et s’ajouteraient  à la centaine existant. La pression est forte sur les propriétaires sollicités par les promoteurs qui leur promettent des ponts d’or. «Des désenchantements sont prévisibles  s’ils ne sont pas attentifs alinéas (écrits en petits) des contrats qu’ils signent avec eux. Ils risquent fort, au final, d’être payé moins que la valeur de leur terrain et de leurs biens » prévient une vanvéenne spécialiste de l’irbanisme et du foncier. Tout en regrettant que la ville laisse faire, sans avoir prévu un plan d’aménagement  d’ensemble dans cette partie de Vanves, sans prononcer le mot de ZAC car depuis le traumatisme de la ZAC Saint Remy dans les années 90, les élus ne veulent plus en entendre parler. Avec le risque du n’importe quoi !

    La municipalité s’est bornée à instaurer un taux majoré de la part communale de la taxe d’aménagement (qui comprend deux autres  parts régionale et départementale. Son taux était de 5% jusqu’à présent et varié selon le rythme de construction constaté dans la commune : Elle a rapporté 194 549,80 € en 2015, 99 577,97 € en 2016. Alors que la gare est en cours de construction, la commune a déjà été saisie de demandes de permis de construire représentant 144 logements dans le triangle d’or. Comme l’arrivée de nouveaux habitants va générer des besoins en équipements, notamment scolaires – La ville envisage d’agrandir le groupe scolaire du Parc – elle a décidé lors du conseil municipal du 27 Septembre dernier de porter à 10% le taux de sa part communal dans ce secteur, le taux de 5% étant maintenu sur le reste du territoire. « Il est normal que les promoteurs soient mis à contribution » a déclaré le maire de Vanves.